L'origine du nom du village "Lettret"
Les romains
Lieu de surveillance...
Cette situation géographique en faisait un lieu statégique de passage et donc de surveillance.
Dans les livres
"Lettret", en occitan haut-alpin "L'estrech" apparaît dans les écrits en 1271 sous le nom latin de "Villa strictus" et "Villa de Strictis". On le retrouve en 1317 en 'Castrum de Strechis'. Ce toponyme va évoluer en "Strichti", "Estrichti", et "L'Etroig" dans les archives du château Picomtal des Crots.En 1789, comme tant de communes françaises, le village se retrouve rebaptisé en "Le Trait".
Ancien nom de la commune
Autrefois la vigne faisait partie du paysage naturel. Elle a peu à peu laissé place aux arbres fruitiers qui parsèment le territoire. Le grand ensoleillement et les écarts importants de températures entre le jour et la nuit, favorisent la production de pommes, pêches et poires de haute qualité.
Quelques terres labourables subsistent, cependant la production de céréales à quasiment disparu et il n'existe plus de cheptel. La découverte d'un dolmen qui se situait à proximité de l'aérodrome de Tallard, témoigne de la présence sur ce secteur de populations celtes sous l'antiquité. Entre le IXéme et le Xéme siècle, les Sarrazins fondent, en fond de vallée et à proximité du défilé de Lettret, un point fortifié qui donnera naissance par la suite au château de Tallard, dont la position lui confère bientôt prospérité et influence. Sous la protection de ce dernier, l'habitat vient se percher sur les hauteurs et les côteaux sont mis en culture. | A partir du XIIIéme siècle, la région est sous la protection des Princes d'Oranges puis des Chevaliers de Saint - Jean de Jérusalem. Le 16 Octobre 1317, l'Evêque de Gap, Bertrand de Lioncel, accordant généreusement des lettres patentes par lesquelles il autorise les habitants de sa ville épiscopale à faire rompre le chemin de traverse qui passe de Talllard par Lestroit (Lettret), et conduit, le long de l'Avance, à Montgardin de manière à couper l'accès Sisteron, Embrun, obligeant ainsi les voyageurs à pied et à cheval se déplaçant entre la Provence et l'Italie à passer par Gap; permission confirmée par le dauphin en 1336, moyennant cent florins d'or payés par la ville. La vallée de la Durance a cependant toujours été l'a voie la plus directe entre Sisteron et Embrun et l'interdiction ne fut guère respectée, car il fallut à maintes reprises la renouveler. Cette route fut l'objet de nombreux litiges aussi bien entre l'Evèque ou le Dauphin. (Propos tirés du texte rédigé par l'Abbé ROMAN vers 1890 relatant l'histoire du chemin de traverse reliant Montgardin à Tallard au Moyen Age). | Les siècles qui ont suivi n'ont plus fait parler de Lettret, qui se fondit dans l'histoire tourmenté du Dauphiné et ensuite de la Provence. Au milieu du XIXéme et jusqu'au milieu du XXéme siècle, une forte chute démographique sévit dans les Hautes-Alpes, suivie d'une remontée sensible depuis 1954. C'est la période de grands chantiers (Retenue de Serre-Ponçon, aménagment de la Durance, suivi de l'installation des stations de sports d'hiver...). Le solde migratoire devient presque nul entre 1954 et 1962 pour s'infléchir en sens inserve par la continuité même à nos jours de ce développement profitant notamment à la région gapençaise. Ce monument date probablement du XIIIéme siècle. Il se composait d'une seule nef voûtée en berceau avec choeur demi circulaire ajouré par une petite et étroite fenêtre à plein cintre. Cette chapelle était l'ancienne église paroissiale de Lettret. Son existence est constatée dès 1340. |